- Ce ne serait pas une extension de cimetière mais un nouveau cimetière qui ne communiquerait pas avec l’ancien
- Il serait situé à moins de 35 mètres d’habitations, posant de nombreux problèmes, notamment d’urbanisme et de salubrité, sans compter le préjudice pour les riverains les plus proches dont leur bien peut perdre jusqu’à la moitié de sa valeur, voire davantage
- Ce cimetière serait trop petit (310 m2 dont 110m2 d’allées, soit 1/10e du cimetière actuel) pour accueillir la foule, qui serait en partie sur la voie publique avec les deux nouvelles entrées, et il n’y a pas la place d’accueillir des cavurnes (des mini-caveaux, pour répondre à la pratique de plus en plus répandue d’enterrer les urnes, à la place du columbarium)
- Il ne serait pas une solution à long terme. Faudra-t-il un 3e cimetière ? C’est une solution à courte vue : même des élus le reconnaissent. Il est trop petit pour accueillir 6 modes d’inhumation sur 200 m2 (columbarium, puits de dispersion des cendres, espace de dispersion des cendres, cavurnes, ossuaire et caveaux de tombes)
- Il s’inscrit à l’intérieur d’une vie de quartier résidentiel et sportif, 99% du temps, comme le prouve le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) adopté en 2018 par la Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Comminges et qui a effectué un changement d’affectation de zone : d’une zone urbaine peu dense en zone urbaine à vocation d’équipements
- Sa réalisation avec la surface de béton utilisée (allées et enceinte en parpaings) correspondrait à la superficie totale du terrain. A l’heure du réchauffement climatique et de la destruction des écosystèmes, le bilan carbone engendré par cette construction sur un petit terrain serait élevé.
- Il est situé au bord d’une rue étroite sans trottoirs, à la vue des passants et des voisins, et en face à une sortie de la butte du stade de football qu’empruntent les enfants
- Il est situé face à des habitations et jardins qui le dominent, créant un préjudice pour les riverains les plus proches
- Par temps humide, particulièrement en automne et en hiver, la parcelle se remplit d’eau dans le sol et en surface, notamment au fond à gauche, ce qui rendrait l’accès impossible à l’espace cinéraire avec le columbarium. Si les deux allées intérieures étaient cimentées, les caveaux installés et les quatre hauts murs (re)construits, avec à l’extérieur une surface imperméable existante quasiment bitumée et cimentée tout autour (chaussée bitumée au sud et à l’ouest, parking cimenté et dallé à l’est et caveaux et allées cimentées au nord), cela ne ferait qu’accentuer le phénomène de stagnation de l’eau et d’inondation
- Il modifie le cimetière actuel avec un mini-avant-cimetière, alors qu’il existe des alternatives pour une vraie extension de cimetière jugées « intéressantes » par la sous-préfète de la Haute-Garonne
Plan du projet municipal établi par les riverains en l’absence de communication de plan officiel
Vue de la parcelle n°36 par temps sec
Vue de la parcelle n°36 inondée par temps humide
Vue aérienne de la parcelle n°36
Extrait du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) adopté en 2018 par la Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Comminges