La rue de l’ancienne Poste serait concernée par un projet de nouvelle numérotation. Les numéros des adresses avaient été déterminés autrefois en se référant au cadastre avec une numérotation parfois pas très logique. Tout cela pourrait changer. La méthode métrique de numérotation serait alors appliquée, car considérée comme la plus pratique. Le premier numéro de la rue serait le plus proche du point 0 GPS du village. Les autres numéros s’enchaîneraient en fonction de leur distance par rapport au premier numéro de la rue qui pourra être renommée.
D’après des riverains, un changement du nom de la rue de l’ancienne Poste aurait également été évoqué. Ce nom figure sur le cadastre mais ne semble pas un nom officiel, tout comme les autres rues du village. En prévision de l’arrivée de la fibre, d’autres villages sans noms de rue ont décidé de nommer les rues et d’attribuer un numéro à chaque maison, comme à Alan, sans aucune concertation, ce qui soulève un mécontentement de la population.
Les noms des rues doivent respecter un certain nombre de règles édictées par la Poste :
- Supprimer les noms communs tel que : rue de la poste, rue de l’école, etc.
- Ne pas choisir des noms de direction qui prêtent à confusion, par exemple comme route d’Aurignac
- Faire plutôt « court » pour une utilisation Internet, informatique et téléphonie
- Ne pas utiliser les « quartiers » comme adresse
- Ne pas utiliser les noms ou appellations faisant polémique.
Ainsi la rue de l’ancienne Poste ne s’appellerait plus ainsi ! Une fois établie, cette liste doit être homologuée par le conseil municipal puis envoyée à Paris pour être validée.
Quelles conséquences pour les habitants ?
Ces changements, s’ils avaient lieu, auraient des avantages et des inconvénients. Un meilleur adressage favorise l’accès aux secours et services de sécurité (pompiers, gendarmerie, ambulances), la rapidité de livraison ou d’arrivée d’un taxi par exemple. Au niveau de l’évolution de l’urbanisme, une nouvelle construction peut être insérée entre deux existantes sans avoir recours à des numéros bis ou ter.
Un nouveau numéro et une rue renommée impliqueraient pour l’administré des changements. Il lui faudrait alors mettre à jour un grand nombre de documents aussi bien auprès de sa caisse d’assurance maladie, de sa banque, de son assurance, de son notaire s’il est propriétaire (etc.) et bien-sûr, auprès de l’administration… En ce qui concerne les documents administratifs, la loi est claire : « … Le certificat d’immatriculation d’un véhicule doit donc obligatoirement être modifié. Le changement de l’adresse est facultatif pour la carte d’identité, le passeport et le permis de conduire … ». L’administré devrait procéder à une demande de changement d’adresse sur sa carte grise dans un délai d’un mois. L’opération est gratuite et s’effectue sur Internet. Une étiquette qui mentionne la nouvelle adresse est alors délivrée et est à coller sur sa carte grise à l’emplacement prévu. Dans le cas où son véhicule est toujours immatriculé dans l’ancien système FNI (Avant 2009), l’administré devra également changer ses plaques minéralogiques.
Exemple de méthode employée à Alan, sans concertation avec les habitants, pour donner les noms de rue